Portugal

Publié le par s0p0mme.over-blog.com

Cet été, j'ai passé un peu moins de deux semaines au Portugal, ce qui m'a donné l'occasion de prendre quelques photos, mais aussi de découvrir le police locale. Je m'explique: Alors que mes parents, mon frère étions attablés dans un snack en bord de mer, ma mère s'est rendue compte que son sac avait disparu. Nous avons interrogé les autres clients, parce que nous n'avions nous-même rien vu, et certains nous ont dit qu'ils avaient remarqués deux hommes qui rodaient autour de notre table. Le snack a alors appellé la police, qui a rappliqué quarante-cinq minutes plus tard. Ils étaient deux, un homme et une femme et nous ont dit que l'ont devait venir avec eux au commissariat pour faire un déposition. Seulement, il n'y avait que deux places de libre dans la voiture de police; j'y suis allée avec ma mère. Première surprise, les flics ne s'attachent pas et il manque une ceinture de sécurité à l'arrière. Pas très rassurant, puisque la conduite des policiers était quelque peu chaotique... Nous roulons donc à vive allure vers Porto, à quelques kilomètres de là, quand la voiture de police fait demi-tour, girophare allumé, suit sur quelques mêtres un automobiliste et lui fait signe de s'arrêter. J'ai pensé à un excès de vitesse, mais j'ai vite compris mon erreur lorsque j'ai vu les deux policiers sortir un revolver de la voiture de l'inconnu (pour moi, en tout cas). La femme-flic, sans aucun signe d'étonnement, le prend et le dépose dans la boîte à gants. Elle nous fait signe d'attendre et appelle des renforts. Une dizaine de minutes plus tard, une autre voiture de police arrive et embarque l'inconnu au revolver. La femme flic reprend le volant de la voiture où nous sommes et son cohécipier conduit la voiture de l'homme. Les trois véhicules se suivent et vont jusqu'à la gendarmerie de Porto, où l'homme va être interrogé. De notre côté, ma mère et moi changeons de voiture et embarquons dans celle qui a servi de renfort quelques minutes auparavent. A son bord, toujours une femme et un homme. Le policier parle bien français et nous explique qu'il nous conduit vers une autre partie de la gendarmerie où nous ferons notre déposition. Là-bas, un policier au regard fixe, le bras droit bandé et l'oeil qui coule, interroge déjà un couple, qui s'est aussi fait voler. Ils partent. Ma mère et moi nous asseyons devant le bureau du policier et racontons notre mésaventure. Mais le bougre parle peu français, et pas mieux anglais. La déposition s'annonce hasardeuse... Nous réussisons tout de même à nous comprendre, non sans effort. Un passant vient nous interrompre quand il frappe à la porte de la gendarmerie pour demander sa route. La policier lui explique et retourne à son poste. Le pauvre à l'air malade comme un chien. Je poste mon regard sur son bras bandé et je me demande s'il s'est fait aggresser. Le métier de flic semble être dangereux ici... Nous reprenons notre affaire. Cela dure des heures. Quelques temps plus tard, un autre homme s'approche du local, ouvre la porte et peine à descendre les marches qui le mènent à nous (La gendarmerie est en contre-bas). Il est complètement saoul, et tente de s'assoir, mais il perd l'équilibre et écrate les bras dans des gestes frénétiques pour ne pas tomber en avant. Il converse en portugais avec le policier. Je comprends qu'il veut signaler un vol, et je m'étonne de sa présence d'esprit. Le flic lui demande de revenir le lendemain matin, l'observe avec un peu d'inquiétude quiter le poste de police et revient vers nous. Lorsque la déposition est enfin terminée, il appelle deux autres policiers, qui viendront plus tard nous chercher pour nous déposer au camping. Ces deux là ont l'air parfaitement détendus. L'un est très jeune, vingt-cinq ans tout au plus, l'autre a la petite trentaine. Ils écoutent la radio et plaisantent entre eux. Par la fenêtre, je vois le pont Dom Luis illuminé, construit pas Gustave Eiffel. J'aurais visité Porto... autrement. Il est deux heures du matin lorsque ma mère et moi arrivons au camping. Nous nous empressons de raconter notre escapade à mon père, qui nous regarde avec de grands yeux lorsque nous lui parlons du revolver. Après m'être lavée et mise en pyjama, je m'enferme dans ma tente, non sans avoir jeté un coup d'oeil inquiet aux alentours.

 

Cette histoire est véridique, je n'ai rien inventé ^^

 

 

Ci-dessous: La place du commerce de Lisbonne, ses ruelles, son parc, l'ascensseur, Cascais, la tour de Belem, le monastère, le Palacio Da Pena et le château de Los Muros à Sintra, Cabo Da Roca (la pointe la plus à l'oeust de l'Europe), Cascais, Porto.

 

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I
<br /> <br /> Le gusse sur la plage avec le coucher de soleil en fond, j'imagine que c'est ton frère :D ?<br />  Sinon où je pars ? Bah mon copain vient 3 jours à la maison, puis c'est une amie de Bordeaux qui vient une semaine et après on va une semaine chez elle o<br /> Voilààà 8U<br /> Et merci C'EY TOO MUCH TI-GEN CE QUE T'AS DIT AZZYY.<br /> Uesh.<br /> J'te kiiiiffe mon soleil 8D <br /> <br /> <br /> <br />
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